II-Les problèmes dont souffre l’artisanat marocain :
On peut regrouper les problèmes dont souffre l'artisanat marocain dans trois grands niveaux:
- Niveau institutionnel
- Niveau de la commercialisation et innovation
- Niveau du financement
- niveau social
1- Au niveau institutionnel :
Aujourd'hui le secteur de l'artisanat au Maroc est en pleine crise. Il
souffre en effet de son manque d'organisation et d'une faible représentativité
institutionnelle.
En effet, aucune définition
juridique claire n'a été mise en place pour encadrer la
profession, entraînant un phénomène de dégradation des
conditions sociales des artisans, qui s'aggrave année après année. Par
ailleurs, même si des coopératives ayant pour vocation de perpétuer les
traditions en assurant une formation des artisans se sont développées, ce
secteur possède un système de formation et de promotion qui reste limité. Par
manque d'informations, les artisans sous-estiment l'impact qu'ils ont sur les
ressources naturelles en ayant une mauvaise exploitation des matières
premières.
Enfin, confronté a un désintéressement
quasi-total du système bancaire, ce secteur souffre également de la
concurrence de nombreux arrivants des secteurs en crise comme celui de la
pèche, tentent sans aucune qualification, de gagner leur vie en se rabattant
sur les métiers de l'artisanat tels que la poterie ou le travail du bois.
2- Au niveau de la commercialisation et innovation:
Le
secteur de l’artisanat a un potentiel humain qui n’arrive pas à exprimer tout
son talent ni à bénéficier correctement de ses produits. Le secteur stagne
et ne parvient pas à décoller en raison des difficultés de commercialisation
illustrées notamment par l’incapacité des professionnels à participer aux foires
et salons.
Le manque d’innovation représente un
autre handicap majeur pour l’artisanat. L’artisanat marocain reste rudimentaire et ne confère pas
aux produits des touches artistiques innovantes qui lui permettent d’être
concurrentiel tant sur le plan national qu’international.
L’artisanat marocain est resté confiné
dans des structures familiales avec des marges bénéficiaires insuffisantes,
alors qu’il aurait fallu opérer dans des ateliers et créer des entreprises.
L’artisanat n’est pas suffisamment
représenté dans les grandes foires et salons nationaux et internationaux, à
cause des frais de participation très élevés. Aussi, il faut lancer un appel
aux autorités de tutelle de prendre en charge les frais de participation
notamment en ce qui concerne le déplacement et le séjour, afin de permettre aux
artisans de faire connaitre leurs produits.
Le Maroc pourrait développer son
système de benchmarking et de veille afin d'étudier les stratégies des
concurrents, d'essayer de les développer si elles paraissent intéressantes ou
de les contrecarrer à chaque fois où il est possible.
1- Au niveau institutionnel :
Aujourd'hui le secteur de l'artisanat au Maroc est en pleine crise. Il
souffre en effet de son manque d'organisation et d'une faible représentativité
institutionnelle.
En effet, aucune définition
juridique claire n'a été mise en place pour encadrer la
profession, entraînant un phénomène de dégradation des
conditions sociales des artisans, qui s'aggrave année après année. Par
ailleurs, même si des coopératives ayant pour vocation de perpétuer les
traditions en assurant une formation des artisans se sont développées, ce
secteur possède un système de formation et de promotion qui reste limité. Par
manque d'informations, les artisans sous-estiment l'impact qu'ils ont sur les
ressources naturelles en ayant une mauvaise exploitation des matières
premières.
Enfin, confronté a un désintéressement
quasi-total du système bancaire, ce secteur souffre également de la
concurrence de nombreux arrivants des secteurs en crise comme celui de la
pèche, tentent sans aucune qualification, de gagner leur vie en se rabattant
sur les métiers de l'artisanat tels que la poterie ou le travail du bois.
2- Au niveau de la commercialisation et innovation:
Le
secteur de l’artisanat a un potentiel humain qui n’arrive pas à exprimer tout
son talent ni à bénéficier correctement de ses produits. Le secteur stagne
et ne parvient pas à décoller en raison des difficultés de commercialisation
illustrées notamment par l’incapacité des professionnels à participer aux foires
et salons.
Le manque d’innovation représente un
autre handicap majeur pour l’artisanat. L’artisanat marocain reste rudimentaire et ne confère pas
aux produits des touches artistiques innovantes qui lui permettent d’être
concurrentiel tant sur le plan national qu’international.
L’artisanat marocain est resté confiné
dans des structures familiales avec des marges bénéficiaires insuffisantes,
alors qu’il aurait fallu opérer dans des ateliers et créer des entreprises.
L’artisanat n’est pas suffisamment
représenté dans les grandes foires et salons nationaux et internationaux, à
cause des frais de participation très élevés. Aussi, il faut lancer un appel
aux autorités de tutelle de prendre en charge les frais de participation
notamment en ce qui concerne le déplacement et le séjour, afin de permettre aux
artisans de faire connaitre leurs produits.
Le Maroc pourrait développer son
système de benchmarking et de veille afin d'étudier les stratégies des
concurrents, d'essayer de les développer si elles paraissent intéressantes ou
de les contrecarrer à chaque fois où il est possible.
3- Au niveau du financement :
L'artisanat bénéficie d'une
multiplicité de sources de financement, mais reste quand même un secteur
sous-capitalisé. Il est encore négligé par les institutions bancaires et par
les bailleurs de fonds. Il y a quatre acteurs principaux dans le financement à
ce secteur: la Banque Populaire, les délégations et les chambres de
l'artisanat, les associations de micro-crédit et les sociétés de cautionnement
mutuel. La Banque Populaire offre des services de crédit spécifiques à
l'artisanat. Sur un total de deux millions d’artisans, environ 10.000 en
bénéficient chaque année. Le financement bancaire de l'artisanat est donc très
faible par rapport aux besoins du secteur. L'artisanat au Maroc doit faire face
à deux problèmes principaux. Le premier est lié à la structure de l'entreprise
artisanale qui est caractérisée par un manque général de fonds propres et donc
par une vulnérabilité extrême en cas de mauvaise conjoncture. Les artisans sont
incapables de fournir les garanties exigées par les banques, essentiellement du
fait que la plupart des entreprises artisanales individuelles demeure dans le
secteur informel.
Synthèse :
D'après tout ceci,nous retenons que les banques accordent peu de crédit aux artisans du
fait que ces derniers ne remboursent pas les crédits octroyés. Ainsi que la BP a
enregistré selon une étude menée en 1999 un taux de 50% de non-remboursements,
un chiffre assez étonnant qui justifie les actions mesurées des banques.
En conséquence, les
artisans se regroupent en coopératives pour pouvoir survivre.
A cet effet, une stratégie nommée
« Vision 2015 » qui a pour objectif le développement du secteur a été
mise en place et signé le 20 février 2007 entre le gouvernement et les
professionnels devant le Roi Mohammed 6.
4- Au niveau social :
L’artisanat
marocain occupe une grande place au Maroc, depuis des siècles, les marocains
héritent de leurs aïeuls des traditions et des coutumes ainsi que de
l’artisanat, cet artisanat qui leur sert comme un métier pour vivre, en essayant
siècle après siècle de le faire évoluer et le développer. Malgré plusieurs
problèmes dont souffre cette activité traditionnelle, la majorité des
artisans ne perdent pas espoir, et ne change pas leurs professions. Pour eux, l’artisanat demeure un patrimoine qui fait partie de leur histoire et
leur culture marocaine. Cependant ce secteur souffre de nombreuses crises, aussi bien au niveau institutionnel et
financier qu’au niveau socio-économique.
En s’intéressant au niveau social des crises, on constate que la situation
sociale et les conditions sociaux des artisans s’aggravent de plus en plus,
malgré plusieurs programmes de formation, qui restent peu et limités, la
situation de ces artisans connaît une stagnation et ne s’améliore pas, ce qui
engendrerai la destruction de ce secteur historique.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de ces problèmes sociaux,
qui ont un impact sur les familles qui exercent l’artisanat, et influencent
aussi l’avenir du secteur ainsi que sa part dans la création du PIB.
On site
quelques exemples :
1.
Une concurrence
des arrivants de d’autres professions qui tentent de gagner leur vie, sans
aucune expérience ou formation.
2.
Qualification comme
un secteur hétérogène et informel.
3.
Activité
saisonnière pour quelques métiers artisanaux.
4.
Absence de couverture
médicale des artisans (CNSS).
5.
Conditions de
travail précaires et pénibles.
6.
L'Analphabétisme.
7.
Des métiers en
voie de disparition.
8.
Manque de
compagne de sensibilisation.
9.
Marginalisation
du secteur et des artisans.
10. Manque d’assistance pour
les vieux artisans.
Ce secteur qui assure l’emploi de 2 millions de personnes, et se classe
en deuxième position après l’agriculture comme créateur d’emploi, nous doit de
la valorisation, et le valoriser consiste à faire face a ces différents
problèmes et les résoudre en écoutant les artisans et comprendre leurs
problématiques. Parce que sans cet artisanat, plusieurs familles risquent
l’extrême pauvreté.
Source :www.artisanatmaroc.com
3- Au niveau du financement :
4- Au niveau social :
L’artisanat marocain occupe une grande place au Maroc, depuis des siècles, les marocains héritent de leurs aïeuls des traditions et des coutumes ainsi que de l’artisanat, cet artisanat qui leur sert comme un métier pour vivre, en essayant siècle après siècle de le faire évoluer et le développer. Malgré plusieurs problèmes dont souffre cette activité traditionnelle, la majorité des artisans ne perdent pas espoir, et ne change pas leurs professions. Pour eux, l’artisanat demeure un patrimoine qui fait partie de leur histoire et leur culture marocaine. Cependant ce secteur souffre de nombreuses crises, aussi bien au niveau institutionnel et financier qu’au niveau socio-économique.
On site quelques exemples :
Ce secteur qui assure l’emploi de 2 millions de personnes, et se classe
en deuxième position après l’agriculture comme créateur d’emploi, nous doit de
la valorisation, et le valoriser consiste à faire face a ces différents
problèmes et les résoudre en écoutant les artisans et comprendre leurs
problématiques. Parce que sans cet artisanat, plusieurs familles risquent
l’extrême pauvreté.
Source :www.artisanatmaroc.com |
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